Vous souhaitez apprendre un art martial pour la première fois ? Voici quelques informations qui méritent d’être prises en compte:
Sur quels critères se baser ?
D’emblée, il faut rappeler que les arts martiaux ne sont pas faits que pour apprendre à se battre (attaquer, se défendre, etc.). En effet, les gens doivent avant tout savoir qu’un art martial, quelle que soit son origine, est destiné à l’entretien du corps et au développement personnel de l’individu. Par conséquent, le choix d’une discipline devrait dépendre essentiellement de vos besoins. Par exemple, si vous comptez travailler votre souplesse, et que vous êtes plutôt agile avec vos mains et/ou vos pieds, pieds, orientez-vous vers le kung-fu, le karaté, la krav maga, l’aïkido ou le taekwondo. Si vous avez un grand gabarit, optez pour les arts qui privilégient les projections : judo, jiu-jitsu, lutte, etc. Enfin, si vous avez une préférence pour les armes blanches, l’iaido, le kalarippayatt, le yoseikan budo, ou le kobudo sont peut-être faits pour vous.
Quelle discipline choisir ?
Bien que la pratique d’un tel ou tel art relève d’un choix personnel, nous tenons quand même à vous présenter une liste des arts martiaux les plus en vogue du moment.
Le taekwondo
Il s’agit d’un art martial qui est apparu dans les années 1950, en Corée du Sud. Signifiant « la voie du pied et du poing », le taekwondo est en fait une synthèse et une version améliorée des arts martiaux traditionnels de la partie méridionale de la Corée.
Bien qu’elle utilise des coups de poing, cette discipline se distingue surtout par ses coups de pieds spectaculaires (rapides et puissants). Pour devenir un taekwondoïste accompli, le pratiquant doit alors travailler sa souplesse et la mobilité des hanches, tout en apprenant les rudiments du combat rapproché. Au-delà de ses aspects techniques, le taekwondo est également un excellent moyen de se forger soi-même en apprenant le respect, l’humilité, l’entraide et la maîtrise de soi.
Cet art martial fait partie intégrante des Jeux olympiques depuis l’an 2000. Lors des compétitions, le port du plastron et du casque est obligatoire pour tous les pratiquants, quels que soient leur âge et leur catégorie.
Le karaté
Difficile de ne pas parler de karaté lorsque nous évoquons un thème axé sur les arts martiaux. Apparue à la fin du XIX siècle, cette discipline s’est développée sur l’île d’Okinawa avant d’être importée au Japon par Gichin Funakoshi et ses élèves. Le karaté (ou la voie de la main vide), comme la majorité des arts martiaux pratiqués dans cette partie du globe, trouve son origine dans les arts martiaux ancestraux chinois.
Bien qu’étant considéré comme une discipline martiale, le karaté est avant tout une école de la vie qui inculque des valeurs telles que le respect d’autrui et de soi-même, la confiance en soi ou la persévérance.
Parmi les styles de karaté les plus pratiqués figurent le Kyokushinkaï, le Uechi-ryū, le Wadō-ryū, ainsi que le Goju- ryū. Cet art martial existe aussi en version handisport qui propose les mêmes enseignements et systèmes, à savoir : les katas, les bunkais, le kumite, et le kihon.
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Le judo
Le judo, un art martial nippon fondé par senseï Jigoro Kano, privilégie les projections, les balayages, les clés, et le combat au sol. Ce qui le rend intéressant, c’est que pour prendre l’ascendant sur votre adversaire, vous devez utiliser son propre poids pour le soulever et l’immobiliser. Les devises du judo telles que « plier sans jamais rompre », ou « savoir rester debout » reflètent l’état d’esprit que devrait avoir chaque judoka au quotidien.
Un entraînement de Judo comprend 3 parties : la première est le Kata, très utile pour apprendre les mouvements de base en exécutant des techniques dans une forme préétablie. La deuxième est le Randori, qui est une sorte de sparring avec un partenaire. La dernière partie est le Shiai qui signifie « confrontation » ou « compétition ». Considéré également comme un sport de combat, le judo est classé comme sport olympique depuis 1972.
Le kung-fu Shaolin
Cet art martial pluricentenaire trouve son origine au sein du monastère Shaolin, un temple bouddhiste situé sur le mont Song, dans la province du Henan. On dit que la majorité des arts martiaux coréens, okinawaïens ou japonais, dérivent du savoir-faire des moines Shaolin. Ces derniers sont reconnaissables par leur crâne rasé, et leur tunique rouge et orange. Ils se distinguent également par leur force de caractère, et par la robustesse de leur corps.
Outre les aspects techniques, cette forme de boxe chinoise inclut aussi l’apprentissage de diverses méthodes de respiration et de méditation.
Le tai-chi-chuan
Souvent considéré à tort comme une gymnastique par les profanes, le tai-chi est une forme d’art martial interne qui se base sur l’utilisation de l’énergie Chi. Son originalité réside aussi dans la simplicité et la fluidité de ses mouvements. Ses frappes sont en apparence légères, mais sont dangereuses, puisqu’elles libèrent une puissante onde de choc dès qu’elles touchent leur cible. À noter que le tai-chi privilégie aussi l’utilisation d’armes blanches comme le sabre (taiji dao), l’épée (taiji jian), le bâton (taiji gun), ou la hallebarde (taiji ji).
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